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Le Stade d’Abidjan renoue avec la gloire 56 ans après !

Le football ivoirien tient sa plus belle histoire du siècle : les Yéyés sont de retour ! Ce dimanche 18 mai 2025, dans une ambiance moite et électrique au stade Robert Champroux, le Stade d’Abidjan a mis fin à 56 ans de disette pour redevenir champion de Côte d’Ivoire. Oui, 56 ans. C’est plus long que la durée de bon nombre de présidents africains. Mais l’attente en valait la peine.

Fondé en 1936, premier club ivoirien à avoir remporté la prestigieuse Coupe d’Afrique des clubs champions (1966), le Stade d’Abidjan est une légende du foot local. Mais depuis son dernier titre national en 1969, c’était surtout une légende en noir et blanc, souvent évoquée au passé. On parlait des Yéyés comme d’un oncle qui a connu la gloire, mais dont la chemise est un peu fanée.

En 2025, cette page poussiéreuse est désormais refermée. Place au présent, aux cris de joie, aux chants des supporters, et à une équipe qui a su faire vibrer à nouveau les cœurs rouges et bleus.

Un sprint final avec suspense

Leader avant cette 30e et dernière journée, le Stade savait ce qu’il avait à faire : gagner face au Lys de Sassandra. Facile à dire. Moins à faire, surtout avec l’ASEC Mimosas aux trousses, prêt à bondir au moindre faux pas. Les Mimosas ont d’ailleurs rempli leur part du contrat en battant la SOA 2-1. Mais les Yéyés n’étaient pas là pour trembler.

Dès l’entame du match, les hommes du coach Alexandre Laffite ont mis la pression. Le gardien du Lys, en état de grâce, a retardé l’échéance autant qu’il a pu. Mais à la 41e minute, Kouyaté Ben finit par le faire plier. 1-0 à la pause, les supporters du Stade commençaient déjà à sortir les calculatrices et les drapeaux.

Deuxième mi-temps : pluie et délivrance

La pluie s’est ensuite invitée, transformant Champroux en piste de glissade. À défaut de dribbles, certains joueurs ont testé leurs talents de patineurs artistiques. Le système de drainage ? On préfère ne pas commenter.

Mais la pluie n’a pas éteint les flammes rouges et bleues. À la 79e minute, Koné Kassoum surgit pour doubler la mise. Deux minutes plus tard, Mansour Kouakou transforme un corner en chef-d’œuvre, avec un but direct comme on en voit rarement. Magique ? Certainement. Prévu ? Lui dira que oui.

Score final : 3-0. Rideau. Explosion de joie. Le Stade d’Abidjan est champion, et Champroux a tremblé comme jamais.

Une saison quasi parfaite malgré l’échec africain

Tout n’a pas été rose : la participation à la Ligue des champions cette saison s’est soldée par une élimination prématurée. Mais cette sortie précoce a sans doute renforcé la cohésion du groupe. L’objectif numéro un était clair : revenir sur le trône national. Mission accomplie.

Le coach Alexandre Laffite, stratège discret mais efficace, a su insuffler une rigueur nouvelle à cette jeune équipe. Et ses choix payent, sur le terrain comme dans les têtes.

Et maintenant ? Un doublé en ligne de mire

Ce sacre rouvre les portes de l’Afrique pour la saison prochaine. Mais les Stadistes voient déjà plus loin. Car oui, le Stade d’Abidjan est encore en lice pour la Coupe nationale. Un doublé ? Ce serait historique. De quoi transformer cette belle saison en saison de légende.

Et les supporters en rêvent déjà : danser deux fois plus, chanter deux fois plus fort, et rappeler à tout le monde que les Yéyés sont là… pour rester.

Les Yéyés ne sont plus qu’un souvenir du passé. Ils sont l’équipe du présent. Et peut-être des années à venir.

Sacré Ange

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