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Football

Report de la Coupe d’Afrique 2023

Une décision qui arrange les autorités ivoiriennes

Le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, a annoncé aujourd’hui en conférence de presse le report de la CAN 2023 à janvier 2024. Une décision qui semble rencontrer l’assentiment des autorités ivoiriennes.

Patrice Motsepe a jeté un pavé dans la mare aujourd’hui en annonçant le report de la CAN 2023. Si pour beaucoup d’observateurs , ce léger glissement de six mois allait de soi, pour certaines autorités , la pilule semble difficile à avaler mais elles relativisent. << Comme vient de l’annoncer la Confederation of African Football, la #CAN2023, notre CAN , se déroulera en janvier/février 2024 pour bénéficier d’un meilleur climat pour le jeu comme pour les joueurs.Nous étions prêts à accueillir l’#Afrique dès juin 2023, nous le serons en janvier 2024 ! >>, a tweeté Patrock Achi, le premier ministre ivoirien juste après l’annonce.

Le président de la Confédération africaine de football a pointé les conditions climatiques extrêmes ( pluies diluviennes) qui frappent la Côte d’Ivoire en juin et juillet pour se justifier. En effet, les précipitations font rage à cette période de l’année et des ravages notables ont été constatés dans le mois de juin. En 2022, il y a eu une centaine de sinistrés rien qu’à Abidjan avec d’importants dégâts matériels et surtout des pertes en vie humaines.  Mieux, les montées des eaux empêchent la population de vaquer à ses occupations et donc les événements sportifs de pouvoir se tenir convenablement. On en veut pour preuve le report par deux fois de la finale pour la montée en Ligue 1 entre le Stade d’Abidjan et l’Africa Sports entre le 20 et le 24 juin 2022. Tout cela à cause des intempéries qui rendaient impraticables la pelouse du Stade Champroux de Marcory à Abidjan.

Livrer les infrastructures dans les délais

Les conditions météorologiques exécrables en Côte d’Ivoire pendant les mois de juin et juillet, période à laquelle était prévue la CAN 2023, ont donc eu raison de la volonté de la CAF. Pour les autorités impliquées directement dans l’organisation de l’événement.  C’est un coup dur mais qui peut finalement être salvateur dans une certaine mesure.
<< Je suis déçue, on tenait tellement à cette date.  On a fait tout pour être prêts à temps. La seule chose qui me console, c’est que la CAN a été reportée jusqu’en en 2024 non pas pour d’éventuels retards dans les travaux des infrastructures mais à cause des conditions climatiques qui étaient vraiment mauvaise cette année. A ce niveau,  le président de la CAF n’a pas tort >>, a confié Mme Yoda Mariam, Directrice de l’Office national des Sports en charge de la construction des Stades avec les entreprises étrangères. Malgré ce décalage de quelques mois, l’ancienne handballeuse veut maintenir tout le monde à flot pour boucler les travaux les délais initiaux sans tenir compte de l’annonce de Motsepe aujourd’hui.
<< Je compte incessamment convoquer une réunion avec le Bureau national d’études techniques et de développement ( Bnetd) qui supervise également les travaux. Ils nous faut travailler comme si nous devions jouer le match d’ouverture de l’événement en juin 2023 . Je crois que cette rallonge va nous permettre de mieux tester nos Stades quand ils seront livrés >>, a-t-elle expliqué en exclusivité.

Le temps pour ( vraiment ) finir  les travaux

A la vérité,  à lire ou entendre certaines autorités,  six mois en plus ce n’est pas si rédhibitoire.  C’est même un mal pour un bien car il n’y a pas que les Stades dans une CAN. Il y a le réseau routier à améliorer entre autres priorités.  Par ailleurs , de nouvelles infrastructures hôtelières sont attendues .
<< Nous sommes un peu sonnés mais tout va bien. De toutes manières les Stades allaient être livrés à temps. Aujourd’hui,  si on veut voir le bon côté des choses, on peut dire que cela va donner le temps aux autorités de mieux travailler. Il y a l’autoroute appelée la Côtière,  menant d’Abidjan à San Pedro, qui est en train d’être refaite…Il doit avoir un échangeur au niveau de la commune d’Abobo qui doit mener en partie à Ebimpé. Tout ça va se faire tranquillement.  Mieux, les opérateurs économiques qui ont été choisis pour réaliser de grands hôtels dans une ville comme Bouaké auront le temps. Bref, tout va bien…>>, s’est,  pour sa part, voulu rassurant Sébastien Kolliabo, Directeur de la communication du ministre François Amichia, patron du Cocan. Même son de cloche du côté du ministère des Sports , dirigé par Danho Paulin, où une source au service communication estime << qu’il n’y a pas le feu dans la demeure >>.

Sanh Séverin

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